Témoignage de jardinier : L’Oasis Kerlanic

Une invitation à adopter des pratiques écologiques inspirantes 

Il y a 11 ans, Audrey a acheté un terrain de 25 000 m2, situé à Plélauff en Centre-Bretagne, comprenant une ferme du XVIIe siècle, abandonnée depuis 25 ans. Avec l’iniative d’un collectif d’habitants, elle a transformé cet espace en un écolieu unique, où chacun œuvre pour la préservation de l’environnement et l’harmonie avec la nature.

Aujourd’hui, le lieu, surnommé “Oasis Kerlanic” est un havre de paix pour les animaux et un modèle de pratiques écologiques. Situé en zone blanche, sans raccordement aux réseaux d’eau et d’électricité, cet écolieu permet à chaque être vivant de trouver sa place. Labellisé refuge LPO depuis 4 ans et Jardins de Noé depuis 5 mois, il fait aussi partie de la coopérative Oasis Colibri.

 

Ils le disent eux-mêmes : c’est en visionnant une “ vidéo Brut de l’association Noé” sur les sciences participatives qu’ils se sont mis en relation avec l’association Noé et le réseau des Jardins de Noé. Tous ces labels s’inscrivent dans une démarche de sensibilisation à la biodiversité et de partage de pratiques respectueuses où on prône un mode de vie alternatif, autonome et en harmonie avec la nature, où chacun est le bienvenu. 

L’Oasis Kerlanic se trouve en zone 5 d’importance pour la biodiversité. Ces parcelles sont particulièrement riches et jouent un rôle essentiel de connexion biologique. Pour en arriver là, Audrey, (la fondatrice et gestionnaire ?), nous explique que tout a commencé par l’amour : “Tout est parti d’une histoire d’amour avec la terre (…) une connexion et un besoin de partage” dit Audrey… 

La bienveillance est donc au cœur de chaque action et leur philosophie d’un espace agréable pour tous est résumée par la célèbre citation de Nelson Mandela : “Être libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes, c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres”. Parmi ces “autres” se trouvent toutes les espèces vivantes. Le collectif d’habitants pratique la syntropie, une méthode d’agriculture proche de l’agroforesterie et de la permaculture, qui se veut respectueuse de l’environnement.

Sur leur terrain, on retrouve des poules, des paons, des chèvres, et bien d’autres animaux qui se baladent en totale liberté et en toute confiance. Là-bas, aucune peur n’existe, les animaux donnent leurs œufs et se font traire lorsqu’ils le souhaitent. Cette approche permet à l’animal d’évoluer en toute sérénité. L’écolieu est également un refuge pour les animaux de réforme dans lequel ils accueillent notamment des chats qui ont besoin d’un foyer paisible.

Autrefois ouvert au public, le lieu est à maintenant restreint son accès, car “un trop fort éclairage médiatique peut être contre-productif”. À la place, l’écolieu propose des activités d’animation et de sensibilisation à la biodiversité chaque week-end, comme le comptage de papillons, sont organisées. Ces initiatives visent à renforcer la communauté écologique par des actions concrètes dans un contexte où le réchauffement climatique pousse de plus en plus de personnes à chercher des solutions pour atteindre l’autonomie alimentaire et se reconnecter à la nature.

Ceci est “un état d’être, pas seulement une façon de vivre, mais une manière de transmettre un message”. À travers son histoire et ses activités, l’Oasis Kerlanic montre qu’il est possible de revenir à des pratiques respectueuses de l’environnement.

Pour vivre en paix, pour être en paix !” 

Vous souhaitez vous inspirer de leurs pratiques chez vous et suivre leurs activités ? N’hésitez pas à consulter les livrets explicatifs et leur charte en vous informant auprès d’eux sur leur page Facebook 

Ce témoignage de jardinier vous inspire et vous donne envie de faire pareil ? Racontez-nous votre expérience en nous contactant à l’adresse jardinsdenoe@noe.org  




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