© Benoît Gaudon
Depuis le 1er janvier, il n’est plus autorisé à l’État, aux établissements publics et aux collectivités d’utiliser des produits phytosanitaires – aussi appelés pesticides – dans leurs espaces à charge privés et publics : espaces verts, forêts comme voiries. Une première étape avant que vous, jardiniers particuliers, n’ayez à suivre la même directive dans deux ans.
Initiée en 2014 par le sénateur écologiste du Morbihan Joël Labbé, la loi « visant à mieux encadrer l’utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire national », dite loi Labbé, avait pour ambition l’arrêt de l’utilisation des produits phytosanitaires dans tous les sites publics à partir du 1er janvier 2020 ; ceci devait être renforcé à compter du 1er janvier 2022 par l’interdiction de la mise sur le marché, de la délivrance, de l’utilisation et de la détention de produits phytosanitaires pour un usage non professionnel, à destination donc des particuliers.
En juillet 2015, cette ambition est revue à la hausse par l’adoption de la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte : l’arrêt total des pesticides dans les sites publics est exigé dès 2017. De même, vous en tant que particulier, détenteur d’un jardin privé, devrez vous passer des pesticides dès le 1er janvier 2019.
Alors poursuivez vos efforts en adoptant le 9ème geste de notre charte des Jardins de Noé : Je protège mes plantes naturellement, si cela n’est pas déjà le cas !
Enfin !
C’est sans aucun doute une très bonne évolution mais il ne faut pas en oublier la contrainte en terme de quantité de travail. Tout progrès a sa contrepartie.
Je crois que dans certains cas précis, ils pourront faire défaut. Et pourtant ils ne sont pas présents dans mon jardin. C’est un peu comme si on supprimait les médicaments pour passer à l’homéopathie, c’est très bien mais dans certains cas on n’a pas le choix.