CC-BY-ND Philip McErlean FlickR
Les Observations de la Biodiversité des Jardins (OBJ) sont au cœur d’une étude du Muséum national d’Histoire naturelle menée par Benoît Fontaine, Benjamin Bergerot, Isabelle Le Viol et Romain Julliard concernant l’impact de l’urbanisation et des pratiques de jardinage sur les papillons communs de France. Cette étude vient de donner lieu à la publication d’un article dans la revue internationale « Ecology and Evolution ».
Dans cette étude, les observations collectées pendant 10 ans par les « OBJistes » contribuent à démontrer l’importance des jardins en ville pour les populations de papillons communs. En substance, la présence des jardins, aussi petits soient-ils, atténue significativement les effets délétères de l’urbanisation sur la plupart des papillons recensés par l’Observatoire de la biodiversité des jardins. Les scientifiques prouvent notamment que les jardins les plus bénéfiques aux « papillons des villes » sont les plus sauvages, les plus nourrissants et exempts de tout produit phytosanitaire.
Laisser un coin sauvage avec des orties, semer des mélanges nectarifères et bannir les pesticides, ça ne vous rappelle pas quelques-uns des gestes préconisés dans notre programme « Jardins de Noé » ?
Faire partie du réseau des jardiniers de Noé, c’est contribuer à la présence des papillons communs sur le territoire et plus largement à la biodiversité ordinaire. Mettre en place les gestes de la Charte Jardins de Noé dans son espace de biodiversité est aussi important en milieu rural qu’en milieu urbain. Et toutes les actions comptent, même les plus petites. Suspendre un nichoir sur son balcon, disposer des pots sur son rebord de fenêtre ou encore planter au pied de son mur, participe à la venue de la biodiversité.
Retrouvez l’ensemble des études utilisant les données de l’OBJ
Plus d’info sur l’article publié dans « Ecology and Evolution »