Vipérine commune, herbe aux vipères, herbe à couleuvre, langue d’oie…autant de noms peu séduisants pour cette plante familière des terrains secs. N’écoutez plus les « langues de vipère » et découvrez ici les multiples avantages que la vipérine apporte aux jardiniers et à la faune du jardin !
Elle attire plus les papillons que les vipères !
Pourquoi s’intéresser à la vipérine commune
Les fleurs de la Vipérine commune (Echium vulgare) sont tout d’abord la source d’un abondant nectar qui ravit tous les butineurs de votre jardin : papillons, abeilles, bourdons, etc. En plus de son exceptionnelle production nectarifère, la Vipérine commune possède une racine dite « pivotante », longue et épaisse, qui, avec l’aide des vers de terre, participent au travail naturel du sol et en améliore la structure.
Par ailleurs, bien que la Vipérine commune ne guérisse pas des morsures de serpent comme on le croyait à une époque, elle possède néanmoins des propriétés médicinales (sudorifique, diurétique, anti-inflammatoire…) et ses fleurs colorent avec goût vos salades.
Qui est-elle ?
La Vipérine commune n’est pas agréable au touché à cause des poils piquants (mais non urticants) qui recouvrent sa tige. Cette dernière porte à son extrémité un bouquet de fleurs de couleur plutôt rose à l’éclosion qui tirent au bleu éclatant avec le temps. Avec un peu d’imagination, ces dernières ressemblent à des mâchoires ouvertes de vipères, d’où le nom donné à la plante. La vipérine est une bisannuelle qui passe l’hiver sous la forme d’une rosette de feuilles à ras du sol. Elle atteint jusqu’à 80 cm au printemps lorsqu’elle monte en fleur. Elle colore ainsi le jardin jusqu’en août.
300
Un hectare de vipérine peut fournir plus de 300 kg d’un excellent miel !
Comment favoriser la vipérine dans votre jardin ?
La Vipérine commune est une plante relativement facile à cultiver, pour peu que vous lui fournissiez un endroit ensoleillé. Elle se plait dans les endroits secs et caillouteux, comme les talus ou les décombres.
Vous pouvez récolter les graines de la vipérine directement dans la nature, en veillant à ne pas « dépouiller » de graine l’endroit en question. Vous pouvez également vous les procurer auprès d’enseignes comme BIOSEM, ECOSEM ou le Jardin de Sauveterre.
Pour obtenir de beaux plants, il est préférable de semer les graines à l’automne dans un pot de fleur rempli de terre de votre jardin avant de replanter les jeunes plants à l’endroit voulu.
Notes et références
Bibliographie
Coccinelles primevères mésanges, Denis Pépin, Georges Chauvin, Terre vivante, 2008
Liens internets
- Tela Botanica
- Jardin de Sauveterre en France : http://sauveterre.chez.com
- ECOSEM en Belgique : www.ecosem.be
- BIOSEM en Suisse : www.biosem.ch