Les maladies cryptogamiques

Niveau 1 : Découvreurs

(Source : Serge Lapouge / Biosphoto)

Voici une fiche sur les produits utilisables facilement pour lutter contre les maladies fongiques. Il est à noter que les produits utilisables en curatif seront moins efficaces qu’en préventif car les maladies fongiques sont extrêmement difficiles à traiter. Vous pouvez utiliser :

  • Des fongicides autorisés en agriculture biologique. Ces produits sont à base de soufre ou de cuivre et servent en préventif ou curatif. Ils sont à utiliser en quantités minimales. En trop grande quantité, ils ont un effet tout aussi néfaste que les produits de synthèse sur l’environnement. Il est impératif de respecter les doses préconisées. A titre d’illustration, vous pourrez retrouver un article sur les effets de la bouillie bordelaise ici.
  • Le bicarbonate de soude. Ce produit, utile dans de nombreuses situations, peut être une alternative à la bouillie bordelaise. Il est utilisable aussi bien en préventif qu’en curatif. Il faut mélanger un peu moins de 10g de bicarbonate de soude, soit environ une cuillère à café, dans 1 L d’eau. Certaines recettes proposent d’ajouter une cuillère à café de liquide vaisselle. Cependant, il vaut mieux utiliser du savon noir ou du savon de Marseille, qui eux, sont biodégradables. Une fois le mélange fait, il peut être vaporisé sur la plante. Attention, comme tout produit ajouté au jardin, en excès, le bicarbonate de soude peut aussi être phytotoxique. Il est aussi mauvais pour la floraison, il ne faut donc pas le vaporiser sur les fleurs. Vous trouverez un article sur les produits ménagers et leurs effets, bons ou mauvais, sur le jardin.
  • Le lait. Si dilué,1 volume de lait pour 9 d’eau, le lait entier ou demi écrémé à des effets réputés contre l’oïdium et le mildiou. Le lait peut être utilisé en préventif à raison d’une fois par mois et en curatif une fois par semaine. Cette solution a par contre un inconvénient :  une odeur désagréable.
  • Huiles essentielles. Tout comme certaines plantes ont des qualités antifongiques, certaines huiles essentielles peuvent être utilisées pour essayer de guérir les plantes en dernier recours. Qu’elle huile pour quelle maladie ?
    • Le mildiou : ail, tea tree, origan, sarriette, serpolet, clou de girofle
    • L’oïdium : ail, thym serpolet, tea tree, clou de girofle, romarin
    • La fumagine : origan, cannelle, clou de girofle, sarriette
    • La cloque du pêcher : sarriette
    • La rouille : tanaisie
    • Le chancre : thym serpolet
    • La moniliose : origan, sarriette
    • La tavelure : origan, sarriette

Il faut diluer 20 à 25 gouttes d’huile par litre en utilisant potentiellement du savon noir comme liant entre l’eau et l’huile. Les huiles essentielles sont des produits très concentrés et peuvent avoir un impact fort. Il faut donc les utiliser avec parcimonie et bien se protéger lors des manipulations (les yeux, la peau et les voies respiratoires). Voici un article sur la production des huiles essentielles. Un autre inconvénient vient du fait qu’elles sont chères.

Pour plus de conseil sur les maladies cryptogamiques et leurs traitements, vous pouvez vous référer à l’article de présentation de ces maladies, la fiche 2 et la fiche 3 des conseils.

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